+voix familière retentit dans son dos.<br
+class="newline" />— Oh mais c’est Farl<span class="frenchb-thinspace"> </span>! Où tu vas comme ça<span class="frenchb-thinspace"> </span>?<br
+class="newline" />Il se retourna, en essayant d’avoir l’air le plus naturel possible. C’était
+
+
+la haute stature de Ragan, qui s’avançait vers lui avec un grand
+sourire.<br
+class="newline" />— Bonsoir, Ragan. Je resterais bien prendre un verre, mais je dois
+ramener cette jeune femme chez elle... commença-t-il en désignant
+Sélène.<br
+class="newline" />Le guide s’approcha d’eux, et en baissant légèrement le ton et un peu plus
+sérieusement, insista en le retenant par le bras.<br
+class="newline" />— Avant que tu ne partes... Tu sais, j’ai entendu les rumeurs... C’est vrai
+que Zach est blessé<span class="frenchb-thinspace"> </span>? Le serveur me dit qu’il vous a vus revenir avec lui et
+qu’il n’avait pas l’air bien...<br
+class="newline" />Il regarda Sélène, qui semblait prendre pitié du pauvre guide inquiet,
+même si celui-ci faisait au moins deux fois sa taille et deux fois sa
+largeur.<br
+class="newline" />— Ça va, dit-elle doucement en posant sa main sur son bras, et en prenant
+un ton rassurant. Il va s’en remettre, ce n’est pas grave.<br
+class="newline" />L’homme dévisagea un moment la jeune femme, puis sembla arriver à une
+conclusion. Il jeta un regard complice à Farl et reprit en souriant.<br
+class="newline" />— Ah ah, je vois<span class="frenchb-thinspace"> </span>! Avec un «  médecin  » pareil, Zach sera vite sur pied,
+c’est sûr<span class="frenchb-thinspace"> </span>!<br
+class="newline" />Il leur fit un gros clin d’œil et gratifia Farl d’un coup de coude tel qu’il lui
+coupa le souffle quelques secondes.
+<!--l. 460--><p class="indent" > Sélène regardait ailleurs en rougissant légèrement, mais comme elle le
+faisait en se tournant vers lui, il put constater qu’elle se mordait les
+lèvres pour ne pas rire. Ragan était à la fois si proche et si loin de la
+vérité...<br
+class="newline" />— D’ailleurs, reprit Farl à voix basse, ce serait justement une bonne idée
+si tu pouvais ne pas parler de la présence de la petite dame ici...
+Surtout de sa présence auprès de Zach. Si tu vois ce que je veux
+dire...<br
+class="newline" />Après tout, rebondir sur l’idée même de Ragan n’était pas une si mauvaise
+piste... Il sembla comprendre ce qu’on attendait de lui, et reprit, sans quitter
+son sourire, mais à voix basse comme lui.<br
+class="newline" />— Pas de problèmes. Les secrets de mes amis sont les miens. Raccompagne-la
+bien, et avec discrétion.
+<!--l. 465--><p class="indent" > Il sortit rapidement, en tenant Sélène par le bras qui se retenait
+
+
+difficilement son rire.
+<!--l. 467--><p class="noindent" ><span
+class="ecti-1095">Irdann</span>
+<!--l. 469--><p class="indent" > Il faisait les cent pas dans sa petite chambre, de plus en plus inquiet.
+Cela faisait un bon moment que Sélène était partie. Il n’avait pas
+d’horloge et pouvait difficilement estimer combien de temps exactement,
+mais à voir comment la bougie descendait, cela faisait plus d’une
+heure...
+<!--l. 471--><p class="indent" > Au début, il avait enfilé une chemise de nuit ample et s’était apprêté à
+se coucher. Autant prendre un peu de repos en l’attendant. Mais il avait été
+bien sûr incapable de dormir. Elle avait probablement réussi à sortir,
+car si on l’avait reconnue avant qu’elle ne soit dehors, il en aurait
+entendu des échos. Mais trouverait-elle l’auberge<span class="frenchb-thinspace"> </span>? Trouverait-elle Uhr<span class="frenchb-thinspace"> </span>?
+D’accord, les rues étaient plutôt sûres, mais il pouvait quand même lui
+arriver quelque chose en chemin... Et si elle tombait dans un piège qui
+lui était destiné<span class="frenchb-thinspace"> </span>? Et même si tout ça se passait bien, pour rentrer,
+que ferait-elle si le garde ne la laissait pas passer<span class="frenchb-thinspace"> </span>? Ou pire, s’il la
+reconnaissait<span class="frenchb-thinspace"> </span>?
+<!--l. 473--><p class="indent" > Son regard se porta sur son épée et sa ceinture. C’est décidé, s’il n’avait
+pas de nouvelles d’ici pas trop longtemps, il se rhabillait et sortait
+à sa rencontre, tant pis pour la discrétion. Sa sécurité importait
+plus...
+<!--l. 475--><p class="indent" > Il sursauta lorsqu’il entendit à la porte de la chambre trois coups
+timides, suivies d’une seconde de silence et de deux autres coups. Le signal
+qu’ils avaient convenu... Il se précipita pour lui ouvrir, et eut l’impression de
+respirer pour la première fois depuis des heures lorsqu’elle se glissa à
+l’intérieur.<br
+class="newline" />— La déesse soit louée, tu vas bien<span class="frenchb-thinspace"> </span>! murmura-t-il en prenant ses mains
+glacées dans les siennes.<br
+class="newline" />Elle lui sourit.<br
+class="newline" />— Oui, je suis là, et je vais bien. Et je suis contente d’être rentrée dans
+soucis...<br
+class="newline" />— Alors<span class="frenchb-thinspace"> </span>?<br
+class="newline" />— Zach va bien aussi. Plus précisément, il va mieux.<br
+class="newline" />Il laissa échapper un second soupir de soulagement.
+<!--l. 483--><p class="indent" > Alors qu’elle se changeait et remettait sa robe de châtelaine, elle lui
+raconta son expédition, sa rencontre avec Farl, puis la blessure de Zach, que
+seule sa magie avait pu soigner, et enfin les quelques éléments étranges que
+lui avaient donnés Farl.<br
+class="newline" />— Et pour rentrer, tu n’as pas eu d’ennuis<span class="frenchb-thinspace"> </span>? demanda-t-il le dos
+tourné.<br
+class="newline" />— Le trajet n’a pas posé de problèmes, mais je me suis retrouvée très
+embêtée devant la porte verrouillée... Je n’avais pas pensée que, passée une
+certaine heure, ils la fermaient.<br
+class="newline" />— Aïe... Comment as-tu fait<span class="frenchb-thinspace"> </span>? Tu as trouvé un autre accès<span class="frenchb-thinspace"> </span>?<br
+class="newline" />— Apparemment, une serrure n’est pas un obstacle suffisant pour ton ami
+Farl. En quelques minutes il l’avait ouverte... et a refermé derrière
+moi.<br
+class="newline" />— J’aurais dû m’en douter.
+<!--l. 490--><p class="indent" > Elle lui tapa légèrement sur l’épaule pour lui signaler qu’elle était
+prête.<br
+class="newline" />— Je vais aller dormir, tout ça m’a épuisée. On pourra toujours discuter
+demain des autres choses étranges que m’a racontées Farl... Sérieusement, il
+fait quoi dans la vie, ce gars<span class="frenchb-thinspace"> </span>?<br
+class="newline" />— Oh<span class="frenchb-thinspace"> </span>? Il est jongleur, répondit-il en souriant.<br
+class="newline" />Il ne put s’empêcher de rire en voyant son air stupéfait et incrédule.<br
+class="newline" />— Allez, je t’expliquerai demain, moi aussi je suis épuisé.<br
+class="newline" />— Tu peux parler, tu es resté tout ce temps bien au chaud dans ta chambre<span class="frenchb-thinspace"> </span>!
+répliqua-t-elle.<br
+class="newline" />— Oui, à me mordre les doigts jusqu’au sang de ne rien pouvoir faire...
+j’aurais préféré un million de fois y aller avec toi, qu’est-ce que tu
+crois<span class="frenchb-thinspace"> </span>!<br
+class="newline" />— Tu marques un point, admit-elle avec un sourire. Allez, bonne
+nuit Irdann. Et merci pour tout, ajouta-t-elle en se dirigeant vers la
+porte.
+<!--l. 499--><p class="noindent" ><span
+class="ecti-1095">Farl</span>
+<!--l. 501--><p class="indent" > Il était près de midi lorsqu’il poussa du pied la porte de la petite
+
+
+chambre d’auberge qu’il partageait avec Zach. Lorsqu’il s’était levé ce
+matin, le jeune homme dormait encore profondément...
+<!--l. 503--><p class="indent" > Zach était réveillé, vraisemblablement depuis peu. Il avait enfilé un
+pantalon, et faisait quelques torsions pour tenter d’observer son dos dans le
+vieux miroir terni de la petite pièce.<br
+class="newline" />— Te voilà sur pied<span class="frenchb-thinspace"> </span>! Ça fait plaisir, lui dit-il en souriant.<br
+class="newline" />— Farl<span class="frenchb-thinspace"> </span>! Il faudra que tu me racontes tout ce qui s’est passé, je crois que j’ai
+raté un ou deux épisodes.<br
+class="newline" />Il hocha la tête et lui tendit l’assiette et le petit pichet de vin qu’il avaient
+montés.<br
+class="newline" />— Pas de soucis. Mais d’abord, à table<span class="frenchb-thinspace"> </span>!<br
+class="newline" />Les yeux du jeune homme s’allumèrent en voyant l’assiette, contenant un
+mélange de légumes dans lequel flottait un morceau de lard fumé, ainsi
+qu’une grosse tranche de pain. Zach s’assit sur le lit et dévora son repas
+comme s’il n’avait rien mangé depuis plusieurs jours, ce qui n’était pas loin
+d’être le cas.
+<!--l. 510--><p class="indent" > Après avoir fini jusqu’à la dernière miette et bu la dernière goutte du
+vin, il posa le tout sur le lit d’à côté avec un air satisfait.<br
+class="newline" />— Ça fait du bien de revivre.<br
+class="newline" />— Comment tu te sens<span class="frenchb-thinspace"> </span>? lui demanda-t-il.<br
+class="newline" />— L’impression d’avoir fait un cauchemar... et de m’être réveillé dans les
+bras d’un beau rêve.<br
+class="newline" />Farl lui sourit.<br
+class="newline" />— En tous cas ton dos a l’air comme neuf... quoique<span class="frenchb-thinspace"> </span>? On dirait
+qu’il te reste une fine cicatrice, là, reprit-il en montrant du doigt
+une fine ligne un peu pâle qui dessinait une courbe dans le dos de
+Zach.<br
+class="newline" />— Peut-être. Mais je n’ai plus rien à part ça, c’est vraiment miraculeux,
+dit-il en se levant en en effectuant quelques mouvements. Alors, cette
+histoire<span class="frenchb-thinspace"> </span>?<br
+class="newline" />Farl lui raconta alors la fin de leur périple, le mot envoyé à Irdann et la
+venue de Sélène.
+<!--l. 519--><p class="noindent" >— Qu’est-ce que tu comptes faire maintenant<span class="frenchb-thinspace"> </span>? lui demanda Farl après un
+silence.<br
+class="newline" />Zach s’interrompit en plein étirement, comme s’il n’attendait pas du tout
+cette question.<br
+class="newline" />— Je ne sais pas, j’avoue... Ça me fait un drôle d’effet de reprendre
+le boulot habituel après une telle aventure. Mais il faudra bien...
+Pourquoi<span class="frenchb-thinspace"> </span>?<br
+class="newline" />— Hé bien, d’abord parce que tu es arrivé ici en sale état, et que certaines
+personnes te connaissent. Ils vont trouver ça étrange que tu sautes
+comme un cabri dès aujourd’hui, même si nous avons minimisé ta
+blessure.<br
+class="newline" />— Je n’avais pas pensé à ça en effet, répondit-il. Je peux faire semblant
+d’être un peu mal en point, et de toutes façons quelques jours de repos me
+feraient du bien. J’ai encore un peu de mal à réaliser tout ce qui nous est
+arrivé.<br
+class="newline" />— Ensuite, continua Farl, parce qu’il est probable que ceux qui ont causé ta
+blessure en veuillent encore à ta peau.<br
+class="newline" />Il vit le jeune homme frissonner malgré la température douce de la
+pièce.<br
+class="newline" />— Aucun d’entre nous ne s’attendait à cela, reprit-il en voyant que
+Zach restait silencieux, et toute cette affaire nous dépasse. Nous
+n’étions pas préparés à cela, même si j’ai bien du mal à voir qui
+aurait pu l’être... Toujours est-il que ces gens ont vu ton visage et
+celui d’Uhr, peut-être même les nôtres, et que je doute qu’ils nous
+laissent en paix. Je ne sais pas combien de temps il leur faudra pour
+nous retrouver, mais si tu connais un endroit où disparaître pour un
+moment...<br
+class="newline" />Il hocha la tête.<br
+class="newline" />— Je peux peut-être aller voir de la famille... J’ai des cousins dans la
+seigneurie voisine, qui s’occupent d’une ferme, perdue au milieu de la
+campagne. Je pense qu’ils m’accueilleraient sans soucis, et je pourrais
+m’occuper en plus...<br
+class="newline" />— Par exemple.<br
+class="newline" />— Et vous, demanda-t-il, qu’allez vous faire<span class="frenchb-thinspace"> </span>? Quoique ça ne me regarde
+peut-être pas mais...<br
+class="newline" />Il lui sourit.<br
+class="newline" />— Nous avons pas mal discuté avec Uhr et Sam. Nous pensions à la base
+
+
+revenir à la capitale, mais finalement, nous allons nous rendre au duché De
+Vane.<br
+class="newline" />— Ah<span class="frenchb-thinspace"> </span>? s’étonna-t-il. Tu veux aller voir une certaine elfe là-bas<span class="frenchb-thinspace"> </span>? reprit-il
+avec un sourire.<br
+class="newline" />— Qui ça, moi<span class="frenchb-thinspace"> </span>? demanda-il avec un air qu’il espérait en partie innocent.
+Plus sérieusement, nous sommes toujours en contact avec le capitaine qui
+emploie Uhr. Sam lui a raconté via un enchantement notre aventure,
+c’est un peu compliqué à détailler, et sa réponse n’est pas encore
+claire, mais il préfèrerait qu’on reste dans la région au cas où. Il nous
+enverra éventuellement des instructions et de l’or s’il a besoin de
+nous, mais en attendant, nous sommes en congé. Alors tant qu’à
+faire...<br
+class="newline" />— Je vois. Mais vous ne seriez pas en danger vous aussi<span class="frenchb-thinspace"> </span>?<br
+class="newline" />— Bien sûr, mais pas autant que si nous décidions de retraverser la
+forêt... Je ne suis pas à la place de nos poursuivants, mais le chemin
+qui mène à la capitale me paraît peu sûr pour nous. Alors qu’il y
+en a de nombreux qui mènent au duché De Vane, et pas mal de
+détournés.<br
+class="newline" />— Vous n’avez plus d’argent<span class="frenchb-thinspace"> </span>? Pourtant vous m’avez bien payé...<br
+class="newline" />— Ne t’inquiète pas. Nous avons de quoi nous débrouiller pendant quelque
+temps, et puis il fallait bien te payer une nouvelle chemise, c’était un
+minimum...
+<!--l. 540--><p class="indent" > Il sortit alors en souriant une tunique de lin neuve, de couleur vert
+foncé.<br
+class="newline" />— D’après Sam, c’est un coup de chance. Le tailleur d’habit avait une
+commande annulée, alors il lui a fait un prix, et en plus on a pu l’avoir
+suffisamment tôt.<br
+class="newline" />— D’après Sam<span class="frenchb-thinspace"> </span>? demanda-t-il en haussant un sourcil tout en enfilant le
+vêtement.<br
+class="newline" />Il haussa les épaules en souriant toujours.<br
+class="newline" />— Je ne sais pas ce qu’elle a magouillé avec lui, mais quand elle
+veut quelque chose, elle est d’une efficacité presque inquiétante.
+Disons juste que je pense que je n’aurais pas voulu être à la place du
+tailleur.
+<!--l. 546--><p class="indent" > La chemise lui allait à merveille. Il se leva pour prendre ses affaires, et
+
+
+son regard tomba sur ce qui restait de son armure de cuir.<br
+class="newline" />— Par contre nous n’avons pas eu le temps, ni l’argent, de faire réparer
+cette armure... J’en suis désolé.<br
+class="newline" />Il passa sa main sur le dos, carbonisé en forme de courbe presque
+artistique, et frissonna. Puis il se remit à sourire en regroupant ses
+affaires.<br
+class="newline" />— Bah, après tout ce qui m’est arrivé, je suis en vie, en bonne santé et vous
+m’avez assez largement payé. Je ne vais pas me plaindre. Et puis je connais
+des bourreliers sympas et discrets...<br
+class="newline" />— Tant que tu es prudent.<br
+class="newline" />— Vous allez vous mettre en route alors<span class="frenchb-thinspace"> </span>? demanda Zach en attachant sa
+ceinture à sa taille.<br
+class="newline" />— D’ici la fin de l’après-midi, oui. Si jamais tu veux venir avec nous, c’est
+encore possible...
+<!--l. 554--><p class="indent" > Le jeune homme sembla hésiter, puis haussa les épaules.<br
+class="newline" />— Bah, autant que j’aille de mon côté. Mais si je vous cherche, je saurai où
+vous trouver, et si jamais vous avez besoin de moi, demandez la ferme des
+Sept béliers, dans la seigneurie de Tournelle.<br
+class="newline" />— J’y penserai, si je dois affronter des rats géants morts-vivants à
+tentacules. C’est toujours plus sympa à deux, répondit Farl en souriant. Ah,
+un dernier détail, avant que tu ne descendes... ton ami Ragan s’inquiétait
+pour toi hier.<br
+class="newline" />— Ah<span class="frenchb-thinspace"> </span>?<br
+class="newline" />— Disons qu’il m’a vu avec Sélène...<br
+class="newline" />— Aïe, murmura-t-il en se mordant les lèvres. Il l’a reconnue<span class="frenchb-thinspace"> </span>?<br
+class="newline" />— Non, non pas du tout. Mais disons que je lui ai fait croire... ou plutôt je
+l’ai laissé se convaincre tout seul que la jeune femme qui m’accompagnait
+était ta maîtresse.<br
+class="newline" />Il haussa les sourcils.<br
+class="newline" />— Ne t’inquiète pas, il ne connaît même pas son nom. Mais le laisser croire
+qu’elle trompait un mari imaginaire était le meilleur moyen pour qu’il se
+taise à son sujet, si tu vois ce que je veux dire...<br
+class="newline" />— Je vois, dit-il en revérifiant attentivement le contenu de sa sacoche.<br
+class="newline" />Farl aurait juré qu’il était en train de sourire.<br
+class="newline" />— Autant que tu sois au courant s’il te pose la question.
+
+
+<!--l. 567--><p class="indent" > Zach hocha la tête et quitta la pièce en lui adressant un signe amical de
+la main. <br
+class="newline" />— Ah, et je te rappelle que tu me dois un pot, pour notre escalade de
+l’autre jour<span class="frenchb-thinspace"> </span>! lui lança-t-il alors qu’il passait la porte.<br
+class="newline" />Il lui fit un clin d’œil avant de disparaître.<br
+class="newline" />— Je n’oublie pas. Et je prendrais bien ma revanche à l’occasion, ajouta-t-il
+avec un air malicieux.