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>
<!--l. 72--><p class="indent" > Uhr, le plus jeune, était en tête. Lorsqu’ils arrivèrent au sommet de la
petite colline, il leur fit signe de s’arrêter.<br
class="newline" />— Là, regardez<span class="frenchb-thinspace"> </span>!<br
-class="newline" />Devant eux s’étalait un troupeau d’aurochs sauvages, qui broutait
+class="newline" />Devant eux s’étalait un troupeau d’aurochs sauvages, qui broutaient
paisiblement.<br
class="newline" />— Pourquoi tu t’arrêtes<span class="frenchb-thinspace"> </span>? demanda sa sœur en lui donnant un coup de
poing dans les côtes.<br
échappèrent, comme si elle disparaissait peu à peu comme elle était
apparue. <br
-class="newline" />— Expliquez vous.<br
+class="newline" />— Expliquez-vous.<br
class="newline" />Il eut du mal à retenir un soupir de soulagement.<br
class="newline" />— J’ai la certitude que Septim se fait passer pour mort, mais est
vivant.<br
S’ils ne croisaient pas grand monde à cette heure tardive, les rares passants
ne semblèrent pas leur prêter attention. Farl avait l’habitude de ce genre de
situation<span class="frenchb-nbsp"> </span>: la tenue d’assassin était conçue pour disparaître aisément dans
-les ombres, mais aussi pour apparaître tout à fait normale –le noir n’étant
-pas si rare– en pleine lumière. La tenue discrète idéale en somme. N’étant
+les ombres, mais aussi pour paraître tout à fait normale –le noir n’étant pas
+si rare– en pleine lumière. La tenue discrète idéale en somme. N’étant
plus ébloui par son regard magique, il pouvait désormais observer la
magicienne. Grande, mince, aux longs cheveux noirs, vêtue d’une
longue robe noire –pour le deuil, ou la discrétion<span class="frenchb-thinspace"> </span>? Peut-être les deux,
vous envoyer enquêter. Il est hors de question que je reste sans rien
faire.<br
class="newline" />Elle s’était levée, décidée, presque en colère.<br
-class="newline" />— Vous avez raison. Je ne pourrais pas garder ce secret indéfiniment, et
+class="newline" />— Vous avez raison. Je ne pourrai pas garder ce secret indéfiniment, et
mieux vaut qu’ils l’apprennent tôt. Mais discutez-en directement avec le
capitaine Mazrok. Il décidera ensuite d’en informer les enquêteurs.<br
class="newline" />Elle hocha la tête.<br
planta l’arme droit dans la poitrine de l’homme. Il eut un sursaut
et tomba au sol, le visage marqué d’un mélange de surprise et de
douleur.
-<!--l. 455--><p class="indent" > Elle n’eut pas le temps de de réfléchir plus à son geste. Irdann était
-toujours en difficulté, et deux autres brigands s’approchait d’elle, l’arme
+<!--l. 455--><p class="indent" > Elle n’eut pas le temps de réfléchir plus à son geste. Irdann était
+toujours en difficulté, et deux autres brigands s’approchaient d’elle, l’arme
en avant. Cette fois, elle ne pourrait plus jouer le jeu de la jeune
fille effarouchée... Elle tremblait, mais serra malgré tout le coutelas
–couvert de sang– dans ses mains. Elle ne se laisserait pas tuer ou
fait l’affaire.
<!--l. 501--><p class="indent" > Ses compagnons s’approchèrent, méfiants. Le jeune paladin la regardait
avec une expression mêmant suprise, crainte et admiration. L’aurait-il prise
-pour une idiote sans défenses<span class="frenchb-thinspace"> </span>?<br
+pour une idiote sans défense<span class="frenchb-thinspace"> </span>?<br
class="newline" />— Qu’est-ce que vous voulez de moi<span class="frenchb-thinspace"> </span>?<br
class="newline" />C’était la voix de son prisonnier.<br
class="newline" />— Je connais bien les habitudes des gens comme toi. Normalement, vous
trébucher. Il retint une grimace.<br
class="newline" />— On dirait.<br
class="newline" />— Assieds-toi, je vais regarder ça.<br
-class="newline" />Il hésita quelques instants. La jeune princesse avait rangé ses arme,
+class="newline" />Il hésita quelques instants. La jeune princesse avait rangé ses armes,
s’était approchée, et le regardait avec douceur. Il jeta un œil à Silwë,
qui lui sourit. Un peu soulagé –si elle lui faisait confiance, il n’avait
rien à craindre–, il s’assit dos à un large tronc. Elle s’assit face à
<!--l. 545--><p class="indent" > Était-ce la peur qu’elle avait ressentie, le soulagement lié à la fin du
combat, ou une combinaison des deux<span class="frenchb-thinspace"> </span>? Ils avaient regardé l’homme partir
avec méfiance, et l’instant d’après –ou longtemps après<span class="frenchb-thinspace"> </span>?–, elle s’était
-retrouvée dans ses bras. Elle entendait les voix de leurs compagnons,
-autour d’eux, ils n’étaient pas loin, mais elle n’y prêtait pas attention.
-<br
+retrouvée dans les bras de Zach. Elle entendait les voix de leurs
+compagnons, autour d’eux, ils n’étaient pas loin, mais elle n’y prêtait pas
+attention. <br
class="newline" />— Tu vas bien<span class="frenchb-thinspace"> </span>? Tu as été blessé<span class="frenchb-thinspace"> </span>?<br
class="newline" />— Je n’ai rien, ça va.<br
class="newline" />Ils restèrent quelques instants silencieux, sans bouger.<br
son sac en bandoulière, et tenait la jument d’Irdann par la bride. Quelques
mètres plus loin, celui-ci s’approchait en boitant, tout en s’appuyant sur
Aldariel. Un bandage entourait son genou, et son pantalon montrait des
-traces de sang. Elle eut honte de ne pas être allé l’aider, alors qu’il était
+traces de sang. Elle eut honte de ne pas être allée l’aider, alors qu’il était
blessé. Mais à bien y réfléchir, la jeune elfe s’était occupée de sa plaie aussi
bien, voire mieux qu’elle. Il était évidemment hors de question qu’elle lui