+%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
+
+
+
+\section{Géographie}
+Il y a une carte, inachevée et pour le moment moche, ici : \url{http://sekhmet.positon.org/aventuriers/carte.svg}, ainsi que sur le dépôt git. Il y manque encore pas mal de noms de lieux, ça se remplira au fur et à mesure. Je supposerai que le lecteur connaît vaguement cette carte.
+
+\subsection{Les plaines de \payscapitale}
+
+Quasiment encerclées par deux chaînes de montagnes, ces plaines ont pourtant un climat tempéré et doux, principalement parce que les monts \montagnescheval les protègent des vents glacés venus du nord. On y pratique l'agriculture et l'élevage dans les campagnes, mais de nombreuses grandes villes (comme \capitale, la capitale) sont apparues au fil des siècles.
+
+L'économie va plutôt bien, grâce principalement à des lois assez peu contraignantes du prince \prince, qui encourage les nouvelles idées et l'ouverture d'esprit.
+Chaque région est administrée par un intendant ou une intendante, résidant dans une des grandes villes, qui jouit d'une assez large autonomie, notamment dans la loi.
+
+Historiquement, les humains se sont installés dans cette région il y a quelques siècles \og seulement \fg, pour la plupart fuyant les régimes parfois trop autoritaires des duchés (voir la section~\ref{duches}) ou leurs guerres incessantes. C'est la raison pour laquelle on y trouve peu de demeurs très anciennes comme les châteaux forts des duchés.
+
+
+\subsubsection{Société}
+
+Le niveau \og technologique \fg dans les campagnes n'est pas significativement meilleur que dans les duchés, mais les lois moins contraignantes y rendent la vie un peu plus aisée. Le paysan ou l'artisan moyen sait lire et écrire, et s'il est parfois réfractaire aux nouvelles idées, il n'y est pas totalement opposé.
+
+La place des femmes est à la base traditionnellement à la maison, mais aucune loi officielle ne l'impose. Ainsi, plutôt dans les villes mais aussi parfois en zone rurale, il n'est pas rare de voir des femmes rester célibataires, et gérer seules leur commerce ou atelier. La majorité des guildes d'artisans et universités (la garde y compris) sont ouvertes aux femmes. Même si certains sont encore très attachés à la \og tradition\fg (qui n'a finalement que quelques siècles), la principale réaction, notamment à la capitale, est de se dire \og Tant que le boulot est fait... \fg. Cette phrase résume bien l'état d'esprit très pragmatique des habitants de la capitale.
+
+
+
+\subsubsection{\capitale}
+La plus grande ville des plaines, située au confluent de deux rivières importantes. C'est là que vit le prince dans son manoir, et on y trouve aussi de nombreuses guildes ou universités enseignant des idées relativement nouvelles, comme la magie (voir section~\ref{magie}).
+
+Cette ville jouit d'une grande réputation dans la principauté, et même dans les régions au-delà : c'est là, dit-on, qu'on trouve les intellectuels les plus cultivés, les meilleurs professeurs, les meilleurs cuisiniers, les meilleurs soldats (notamment la garde, voir plus bas), les meilleurs architectes, les mages les plus puissants... mais aussi les meilleurs bordels et salles de jeux d'argent.
+
+\paragraph{La garde}
+La garde de la ville (et du manoir du prince), appelée simplement \og la garde \fg, tient sa réputation du fait qu'on y trouve d'excellents maîtres d'armes (notamment maître \maitrescrime à l'époque de l'aventure, mais il n'est pas le premier), auprès de qui de nombreux jeunes gens cherchent à faire leur apprentissage. L'enseignement y est gratuit, mais en échange, ces gens font partie de la garde durant cinq années.
+
+Nombreux et variés sont les profils recrutés. \denise, \chris et \ismael ne sont que quelques exemples de la diversité des jeunes apprentis gardes : enfants de nobles envoyés par leurs parents, jeune soldat modeste mais prometteur...
+
+Passés ces cinq années obligatoires, ils peuvent choisir de rester à la garde (c'est le cas de \chris par exemple) ou de la quitter.
+
+\paragraph{Immigration et mixité}
+
+Du fait de ses lois très permissives et de sa grande ouverture d'esprit, la capitale est un lieu d'accueil et d'asile pour beaucoup de populations atypiques (voir section~\ref{creatures}). On y voit des elfes, des nains, des gens de toutes les couleurs de peaux, etc, mais aussi de nombreux métissés, qui ne trouveraient nulle part où aller. S'y installent aussi des réfugiés des plaines barbares (certains s'acclimatent très bien à la vie en ville) ou des duchés.
+
+Certains des habitants \og pure souche \fg voir d'un mauvais {\oe}il ces populations exotiques, mais ce mépris va rarement plus loin que quelques remarques.
+
+%%%%%%%%
+\subsection{Les trois duchés}
+\label{duches}
+Vaste zone située plus au sud se situe un pays au régime féodal, avec des seigneurs dans leurs châteaux forts, et un complexe système de suzerains et vassaux avec son protocole associé. Au sommet de ce système, trois ducs : le duc \seigneurismael, le duc \ducmer, le duc \ducsud.
+
+Durant plus d'un millénaire, ces seigneurs se faisaient régulièrement la guerre, pour des morceaux de terre ou des titres. Petit à petit, ces affrontement prenaient de l'ampleur, au fur et à mesure que les suzerains obligaient leur vassaux à faire la paix entre eux, en général pour aller s'attaquer à un suzerain voisin. Le dernier aboutit il y a une cinquantaine d'années sur la destruction complète d'un des duchés existants. Les trois ducs restants décidèrent alors, en se partageant ces terres, de mettre en place une trève. Personne ne savait réellement si la paix allait tenir, mais le traité tient toujours. Certains spécialistes l'attribuent à la fermeté des trois ducs à le respecter, d'autres simplement à la lassitude du peuple et des petits seigneurs, qui en avait assez de ces conflits incessants. Certains avancent des raisons monétaires : la rumeur courait que les duchés étaient tous les trois à sec de ressources.
+
+La situation économique était assez mauvaise auparavant, les rares moments de paix étant tout juste suffisants à rattraper les dégâts liés aux guerres. Depuis, la sitation s'est nettement améliorée, notamment le commerce entre les duchés.
+
+Les seigneurs vivent en général dans une cité fortifiée et dans un château fort, parés pour se protéger contre les guerres du passé.
+
+\subsubsection{Société}
+Une fois arrivé en bas du complexe arbre de suzerains et vassaux, chaque seigneur veille essentiellement sur une ville et une seigneurie associée, de taille plus ou moins grande. Les paysans, sans être des \og serfs \fg au sens moyenâgeux du terme, ont des droits assez limités. Par exemple, ils doivent demander la permission à leur seigneur pour quitter la seigneurie (ou y entrer), ou se marier avec quelqu'un d'extérieur. En pratique, il est rare que ces droits ne soient pas accordés, ou même que les seigneurs \og chassent \fg qui s'y déroge. \remi, par exemple, est en théorie au service du seigneur \seigneurchloe. En pratique, puisqu'il est guide et vit soit dans la forêt, soit d'un côté ou de l'autre, la situation n'est pas si claire.
+
+La majorité des gens, même en région pauvre, savent approximativement lire, écrire et compter. Ils ont appris soit grâce à leurs parents, soit grâce à des sortes de \og cours \fg donnés occasionnellement par des professeurs de passage ou des gens âgés cherchant à s'occupper et à mettre un peu de beurre dans leurs épinards.