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Uhr +

— Le sieur Irdann est encore ici, mais non il ne vous est pas possible de le +voir, indiqua le garde avec fermeté.
— Mais pourquoi ? demanda Uhr.
— Il ne reçoit pas de visiteurs. De plus, il est en grands préparatifs de +départ et ne souhaite pas être dérangé.
— De départ pour où ?
Le garde se mit à rire.
— Comment, vous ne savez pas ? Dame Sélène et lui partent demain, à +l’aube, pour le duché De Vane. Il fait partie de son escorte...
— Je vous en prie, je dois absolument lui parler ! Dites-lui mon nom, et il me +fera entrer...
L’homme secoua la tête.
— Je respecte les ordres de mes maîtres.
— Ne peut-on pas s’arranger ? Vous ne devez pas être très bien payé, à +garder l’entrée du château.
— Je suis loyal à mon seigneur, et je ne mange pas de ce pain-là, +monsieur.
— Vous faites bien. Pardonnez moi. Au revoir et bonne garde. + + +

Uhr soupira et lui tourna le dos. Pour une fois qu’il regrettait d’avoir +affaire à un garde honnête... Il ne pouvait pas lui en vouloir. Il fit demi-tour, +réfléchissant à comment contacter Irdann avant qu’il ne quitte la région. Ou +peut-être pouvait-il lui parler en chemin ? Sam lui avait dit qu’elle ne +pouvait plus invoquer d’enchantement puissant avant quelques jours, et son +prochain rêve était de toutes façons destiné à informer le capitaine de leurs +aventures... +

— Attendez !
Il se retourna en entendant la voix du garde.
— Si vous tenez vraiment à contacter votre ami, et s’il est vraiment votre +ami...
— Oui ?
— Je peux peut-être lui faire parvenir un mot de votre part.
— Vraiment ? demanda Uhr, avec une lueur d’espoir dans les yeux.
— Je ne crois pas que ce soit défendu. Mais ce ne sera pas avant trois +heures, quand je suis relevé de ma garde, et quand les seigneurs auront +dîné.
— Ce serait formidable, comment vous en remercier ?
— Hé bien, puisque vous le dites, dit le garde avec un air un peu gêné, +j’aimerais que vous me rendiez un petit service en échange.
Uhr se rapprocha de lui. Le même garde qui ne « mangeait pas de ce +pain-là » il y a quelques instants... Comme s’il devinait sa pensée, l’homme +éclata de rire.
— Ha, qu’allez-vous imaginer ! Je vous ai dit que j’étais loyal à mon maître. +Absolument rien d’illégal, d’immoral ou de dangereux ! Êtes-vous libre ce +soir ? +

Irdann +

Cher Irdann, +

J’espère que cette lettre va te parvenir à temps. +

Je suis en ville actuellement, avec quelques compagnons. Il est trop long +et dangereux de t’expliquer sur ce papier pourquoi et comment, toujours +est-il que nous avons besoin de ton conseil et éventuellement de ton secours. +Un de nos compagnons, un jeune guide de la région que tu sembles + + +connaître, est gravement blessé. Peux tu nous trouver, ce soir, à l’auberge du +Taureau à une corne ? Que tu viennes toi ou que tu envoies quelqu’un de +confiance, il est impératif que tout cela se fasse dans la plus grande +discrétion. Je t’expliquerai. +

+

+ Ton ami,
+Uhr

+

Assis sur le lit de la chambre –petite mais confortable– qui lui avait été +attribué, il relisait la lettre, qu’un de ses gardes lui avait apporté il y a une +heure, essayant de comprendre. Il était certain qu’il s’agissait de l’écriture +d’Uhr, mais quels étaient ces histoires qui demandaient de la discrétion ? +Le bruit de quelqu’un frappant à la porte l’interrompit dans ses +pensées.
— Irdann ? demanda la voix de Sélène.
Il courut lui ouvrir. La jeune femme, vêtue d’une ample robe violet et +crème, entra dans la chambre.
— Tu voulais me voir ?
Pour toute réponse, il lui tendit le morceau de papier, tout en fermant +soigneusement la porte derrière lui. +

Sélène lut la lettre une première fois en fronçant les sourcils.
— Je ne comprends pas pourquoi tu me montres tout ça... Je ne connais pas +ce Uhr et...
Elle s’interrompit et relut un passage.
— Attends, qu’est-ce qu’il veut dire par « un jeune guide de la région que tu +sembles connaître » ? De qui parle-t-il ?
— Il parle probablement de Zach... Je ne vois pas quel autre jeune guide je +suis censé connaître.
— Le message dit qu’il est blessé ! Comment ? Et qui est ton « ami » +Uhr ?
Il prit doucement son bras et la guida vers une chaise.
— Calme toi, je t’explique ce que j’ai compris. + + +

Sélène +

— Uhr est un ami que j’ai rencontré à la capitale, lorsque j’étais à la garde +du palais, avec Silwë entre autres. Quand j’ai quitté la région, il y était +toujours. Je ne sais pas ce qu’il fait là, ni depuis quand. Je n’ai pas +eu de contacts avec lui depuis. Mais je reconnais son écriture et +sa façon particulière de signer les lettres, et je suis sûr que c’est +lui. +

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