X-Git-Url: https://git.immae.eu/?a=blobdiff_plain;f=aventuriers.html;h=3465655cba486cd6ff3f906a5c5b19b544d88671;hb=dbbb659424d5567c981d82781311aa6d1aae1c53;hp=3d29cf007d90f8b2f3e02bc5b371798c81d0dfd3;hpb=d121f70c113dfe0b4acaeed81b6ebbda2b3e4bb5;p=perso%2FDenise%2Faventuriers.git diff --git a/aventuriers.html b/aventuriers.html index 3d29cf0..3465655 100644 --- a/aventuriers.html +++ b/aventuriers.html @@ -7,7 +7,7 @@ - + @@ -193,7 +193,7 @@ citadin.

Uhr, le plus jeune, était en tête. Lorsqu’ils arrivèrent au sommet de la petite colline, il leur fit signe de s’arrêter.
— Là, regardez !
Devant eux s’étalait un troupeau d’aurochs sauvages, qui broutait +class="newline" />Devant eux s’étalait un troupeau d’aurochs sauvages, qui broutaient paisiblement.
— Pourquoi tu t’arrêtes ? demanda sa sœur en lui donnant un coup de poing dans les côtes.
Elle h échappèrent, comme si elle disparaissait peu à peu comme elle était apparue.
— Expliquez vous.
— Expliquez-vous.
Il eut du mal à retenir un soupir de soulagement.
— J’ai la certitude que Septim se fait passer pour mort, mais est vivant.
Elle eut un regard l S’ils ne croisaient pas grand monde à cette heure tardive, les rares passants ne semblèrent pas leur prêter attention. Farl avait l’habitude de ce genre de situation : la tenue d’assassin était conçue pour disparaître aisément dans -les ombres, mais aussi pour apparaître tout à fait normale –le noir n’étant -pas si rare– en pleine lumière. La tenue discrète idéale en somme. N’étant +les ombres, mais aussi pour paraître tout à fait normale –le noir n’étant pas +si rare– en pleine lumière. La tenue discrète idéale en somme. N’étant plus ébloui par son regard magique, il pouvait désormais observer la magicienne. Grande, mince, aux longs cheveux noirs, vêtue d’une longue robe noire –pour le deuil, ou la discrétion ? Peut-être les deux, @@ -3163,7 +3163,7 @@ jamais on vous cause des ennuis, je vous couvrirai et je trouverai moyen de vous envoyer enquêter. Il est hors de question que je reste sans rien faire.
Elle s’était levée, décidée, presque en colère.
— Vous avez raison. Je ne pourrais pas garder ce secret indéfiniment, et +class="newline" />— Vous avez raison. Je ne pourrai pas garder ce secret indéfiniment, et mieux vaut qu’ils l’apprennent tôt. Mais discutez-en directement avec le capitaine Mazrok. Il décidera ensuite d’en informer les enquêteurs.
Elle hocha la tête.

Elle n’eut pas le temps de de réfléchir plus à son geste. Irdann était -toujours en difficulté, et deux autres brigands s’approchait d’elle, l’arme +

Elle n’eut pas le temps de réfléchir plus à son geste. Irdann était +toujours en difficulté, et deux autres brigands s’approchaient d’elle, l’arme en avant. Cette fois, elle ne pourrait plus jouer le jeu de la jeune fille effarouchée... Elle tremblait, mais serra malgré tout le coutelas –couvert de sang– dans ses mains. Elle ne se laisserait pas tuer ou @@ -5252,7 +5252,7 @@ Zach ou de Silw fait l’affaire.

Ses compagnons s’approchèrent, méfiants. Le jeune paladin la regardait avec une expression mêmant suprise, crainte et admiration. L’aurait-il prise -pour une idiote sans défenses ?
 ?
— Qu’est-ce que vous voulez de moi ?
C’était la voix de son prisonnier.
— Je connais bien les habitudes des gens comme toi. Normalement, vous @@ -5295,7 +5295,7 @@ class="newline" />Il faillit r trébucher. Il retint une grimace.
— On dirait.
— Assieds-toi, je vais regarder ça.
Il hésita quelques instants. La jeune princesse avait rangé ses arme, +class="newline" />Il hésita quelques instants. La jeune princesse avait rangé ses armes, s’était approchée, et le regardait avec douceur. Il jeta un œil à Silwë, qui lui sourit. Un peu soulagé –si elle lui faisait confiance, il n’avait rien à craindre–, il s’assit dos à un large tronc. Elle s’assit face à @@ -5334,9 +5334,9 @@ class="ecti-1095">

Était-ce la peur qu’elle avait ressentie, le soulagement lié à la fin du combat, ou une combinaison des deux ? Ils avaient regardé l’homme partir avec méfiance, et l’instant d’après –ou longtemps après ?–, elle s’était -retrouvée dans ses bras. Elle entendait les voix de leurs compagnons, -autour d’eux, ils n’étaient pas loin, mais elle n’y prêtait pas attention. -
— Tu vas bien ? Tu as été blessé ?
— Je n’ai rien, ça va.
Ils restèrent quelques instants silencieux, sans bouger.
C’ son sac en bandoulière, et tenait la jument d’Irdann par la bride. Quelques mètres plus loin, celui-ci s’approchait en boitant, tout en s’appuyant sur Aldariel. Un bandage entourait son genou, et son pantalon montrait des -traces de sang. Elle eut honte de ne pas être allé l’aider, alors qu’il était +traces de sang. Elle eut honte de ne pas être allée l’aider, alors qu’il était blessé. Mais à bien y réfléchir, la jeune elfe s’était occupée de sa plaie aussi bien, voire mieux qu’elle. Il était évidemment hors de question qu’elle lui @@ -5395,9 +5395,8 @@ class="newline" />— Vous préfériez une taverne à une petite chaumière.
— Cela ne me dérange pas du tout, si cela va à Sélène, j’accepte volontiers. Pour tout dire, je préfère aussi un lieu simple et sûr.
Elle hocha la tête en souriant, heureuse de pouvoir garder Zach près d’elle -encore un peu. Même si ce n’était qu’une trève, et qu’il faudrait bien qu’à -un moment où à un autre, ils se séparent...
Cela voulait dire voir Zach un tout petit peu plus longtemps. Elle hocha la +tête en souriant.
— Tes parents sont ouverts sur la question des autres races humaines ?
Il lui sourit. Est-ce qu’il était content, lui aussi, de l’accompagner encore un peu ?
À son tour, elle lui lança un coup de coude.
— J’ai bien vu ta façon de la protéger.
— Je ne vois pas du tout de quoi tu veux parler.
Il semblait fixer attentivement l’horizon, mais il souriait. Puis il désigna du -doigt une lueur au loin.
Il semblait fixer attentivement l’horizon, mais il souriait. Puis soudainement, +il désigna du doigt une lueur au loin.
— Là-bas ! Tu vois cette chaumière, avec la lumière à la fenêtre ? Nous -arrivons ! +arrivons !
La petite équipe poussa un soupir de soulagement. +

La maison, de taille moyenne, était la première en arrivant du sentier. +Elle était faite de pierre, recouverte en partie de lierre et visiblement vieille. +Une extension, partiellement en bois, semblait faire office de grange et +d’écurie. Plus loin, on voyait apparaître quelques autres habitations, et +encore derrière, la silhouette d’un village se découpait dans l’ombre. Zach +leur fit signe d’attendre.
— Je vais aller les prévenir, restez là quelques instants.
Il s’élança vers la porte. + + +

Sélène +

La porte s’ouvrit une nouvelle fois. La silhouette familière de Zach se +découpa dans la lumière, ainsi qu’une autre, plus massive.
— Entrez, messires. Soyez les bienvenus dans notre humble demeure. Mon +nom est [ToDo!], je suis le père de Zach.
L’homme s’avança vers eux, et s’inclina.
— Si vous me le permettez, seigneur, je vais m’occuper de votre cheval. +
Irdann lui tendit la bride de la jument, et s’appuya sur Zach venu l’aider. +Celui-ci lui fit un signe de tête. Hésitante, Sélène regarda ses compagnons, +puis se décida à entrer la première. +

Une petite femme ronde, au visage jovial et aux cheveux roux et gris +mélangés, l’accueillit d’une révérence un peu maladroite.
— Noble dame ! C’est un tel honneur de vous accueillir ici... J’espère que +notre pauvre logis vous conviendra.
La pièce comportait essentiellement une grande table en bois massif +entournée de deux chaises et deux bancs. Dans un coin, un coffre, et un +buffet un peu plus loin, tous deux anciens, donnant un aspect un peu +austère mais d’une stabilité rassurante. Un grand feu brûlait dans la +cheminée, et une douce odeur de légumes et de viande émanait de la pièce +voisine, la cuisine probablement. La pièce était éclairée par plusieurs +lampes à huile et chandelles, et semblait assez accueillante malgré sa +simplicité. Elle inclina la tête et lui sourit.
— Merci, je pense que ce sera parfait.
Derrière, Zach et Irdann, l’un aidant toujours l’autre à marcher, passèrent +la porte à leur tour.
— J’espère que vous avez fait un bon voyage...
La femme se tourna vers Zach, et lui lança un regard qui aurait foudroyé +une armée.
— ... Et qu’il vous a traitée avec tous les honneurs dus à votre rang. +N’est-ce pas Zach ?
Il se figea. Sélène retint un sourire amusé, commençant une liste mentale +de tout ce qu’elle pourrait lui reprocher sur ce point. Il semblait +d’ailleurs éviter son regard. Elle se tourna à nouveau vers sa mère et +sourit.
— Il a été très correct, rassurez-vous.
Elle jeta un dernier coup d’œil suspicieux à son fils, puis se tourna vers le +paladin, qui avait toujours des difficultés à marcher.
— Bienvenue à vous, noble seigneur. Zach m’a dit que vous aviez été blessé +face des bandits. Votre blessure est-elle grave ?
— Vous êtes bien aimable, je vais bien, merci. +

Sélène se trouva une place sur un des bancs. Elle avait presque oublié ce +que c’était d’être traitée comme une princesse, et ce n’était pas +une perte à son sens. Mais elle ne souhaitait pas vexer cette femme +qui avait l’air de faire tous ces efforts de façon plutôt sincère –ça, +par contre, ça lui changeait des cours des châteaux. À l’instant où +Irdann fit de même à côté d’elle, Aldariel et Silwë entrèrent à leur +tour. +

La femme du bûcheron n’avait probablement jamais vu un elfe de sa vie, +alors deux en une fois, ça faisait beaucoup. Elle resta clouée quelques +instants, dévisageant les deux jeunes femmes d’un air incrédule. +Pourtant, Sélène trouvait qu’elle n’étaient pas si différentes que ça des +humaines. Le teint pâle, par exemple, étaient peut-être naturel elfes +sylvains, mais de nombreuses jeunes femmes nobles cherchaient à +l’obtenir, avec plus ou moins de succès. Tout comme la silhouette +fine. Tout cela, et on pouvait y ajouter d’autres critères, comme la +tradition des cheveux longs, devait vraisemblablement entretenir, bien +malgré eux, l’image des elfes comme idéal de beauté. À moins que +ce canon de beauté n’ait été influencé, il y a bien longtemps, par +eux ? +

Alors qu’elle laissait ses pensées divaguer, les deux jeunes femmes +s’étaient assises, et le père de Zach venait d’entrer à son tour. Il jeta un œil +inquiet à la pile d’armes posées dans un coin de la pièce, les compta, tenta +d’attribuer mentalement une à chacun et fronça les sourcils en dévisageant +Silwë et Aldariel. Zach présenta rapidement les différents membres du +groupe, et ils commencèrent à manger. +

Après tout ce temps dans la forêt à manger du pain dur, de la viande et +du fromage séchés, parfois améliorés de quelques trouvailles, cette simple +soupe chaude de légumes dans laquelle flottaient quelques morceaux de + + +viande était un régal. La mère de Zach, du nom de [ToDo!], sembla ravie de +constater qu’ils mangeaient avec appétit tout ce qu’elle leur servait. Zach fit +un bref résumé de leur traversée, expliquant leur rencontre avec les deux +elfes, puis celle du paladin, et enfin l’attaque des brigands près du village. +Petit à petit, le bûcheron et son épouse se détendirent et osèrent poser +quelques questions.
— Excusez notre curiosité, mais c’est la première fois que nous voyons des +elfes. Que faites-vous dans la région ?
— Nous nous rendons au château du duc De Vane. Il organise un grand +tournoi de tir à l’arc, et j’ai été conviée à y participer. Silwë m’accompagne +pour me protéger sur le chemin.
[ToDo!] se pencha pour observer Silwë, assise à côté de Zach, de +l’autre côté. Il considéra un instant son air frêle, puis son regard se +porta sur Aldariel, en face d’elle. Il ouvrit la bouche pour faire une +remarque, mais son fils lui envoya un coup de coude pour le faire +taire.
— Crois-moi, tu n’as pas envie d’être du mauvais côté de son épée.
Leurs deux hôtes regardèrent un instant la jeune elfe se resservir, avec un +respect mêlé de crainte dans les yeux. Ah, ce qu’elle aimerait inspirer un tel +respect, non pas pour son rang, mais pour ses actes ! Ici, elle était coincée +avec le protocole, et ce titre de « dame ». N’importe quoi. Vivement qu’elle +rentre à la capitale, les rues sentaient peut-être mauvais parfois, mais au +moins on y respirait la liberté. +

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